60 salariés du Groupe Charles André (CGA) en grève

Depuis mercredi 12 juin, 60 salarié-e-s du Groupe Charles André (CGA) sont massivement en grève sur la base de revendications salariales et pour leurs conditions de travail. Cette entreprise bien que faisant de la logistique applique la convention du travail mécanique du bois (une de ces activités serait de fabriquer des palettes). Ils sont organisés à la CGT au syndicat de site de l’AIA.

Aujourd’hui encore, 86% des salarié-e-s ont arrêté le travail, soutenu-e-s par le syndicat de site Cgt et sont présent-e-s sur le piquet de grève devant l’établissement.

A ce jour, après avoir rencontré la Direction, les salarié-e-s ont obtenu :
– une flexibilité de 4 minutes sur le pointage journalier (c’est une mesure qu’ils avaient déjà mais que la direction avait enlevé)…
– le remplacement de leurs EPI au besoin et au moins une fois par an (ce qui était déjà un dû au regard du Code du Travail).

En revanche, ils et elles exigent toujours :

– L‘augmentation de 100 euros brut du salaire de base pour toutes et tous ; réponse négative car cette augmentation représenterait une augmentation de 7% de la
masse salariale.
– La prise en charge des trois jours de carences pour toutes et tous ; C’est NON… car déjà négocié dans le passé.
– L’octroi de congés exceptionnels selon besoin ; là, la Direction répond qu’elle fera preuve de bienveillance… mais ne l’écrit pas !
– L’accès aux bus de l’AIA pour tous les personnels ; la réponse est “peut-être en 2020…
– L’embauche de tous les CDD, en CDI ; Pour 20 salarié-e-s concerné-e-s : engagement oral pour 5 CDD d’ici la fin de l’année…
– L’intégration des deux primes existantes (productivité et assiduité) dans le salaire de base ; La Direction considère que ces primes sont versées chaque mois et que ça ne changerait rien… mauvaise foi !

 

Le bras de fer est entamé avec la direction qui compte sur l’épuisement financier pour imposer une défaite aux grévistes. Elle fait appel à des sous traitants pour remplacer les grévistes (des démarches sont en cours avec l’inspection du travail). Les salariés et leurs délégués sont très motivés et la grève a été reconduite cet après midi à l’unanimité.

 

La solidarité et notamment la solidarité financière ne doit pas être un mot mais des actes.

L’UD Cgt 63 appelle l’ensemble des militant-e-s, des syndicats et des Unions Locales à soutenir ce mouvement, en passant sur place et en apportant sans attendre un soutien financier aux grévistes, pour tenir et gagner.