La CGT soutient deux déléguées syndicales de l’entreprise Thermi-Tec

Saint-Jean-Bonnefonds. Une délégation CGT s’est rassemblée devant la société, mercredi, pour défendre ses deux militantes « victimes de harcèlement moral ». Accusation dont se défend le dirigeant.

Mercredi matin, à l’appel de la Fédération Construction CGT et de l’Union locale CGT de Saint-Etienne, un rassemblement a été organisé devant les locaux de l’entreprise Thermi-Tec à Saint-Jean-Bonnefonds,
spécialisée dans le chauffage et climatisation. Il s’agissait, par ce geste, d’apporter le soutien du syndicat à deux de ses élues déléguées de la société, « victimes de harcèlement moral » selon Sylvain Valla, secrétaire général de l’UL Saint-Etienne CGT. « Chaque fois que l’on s’attaque à un (e) élu (e) de la CGT, on s’attaque à tout notre syndicat. Nous voulons que le droit syndical et le respect des militants s’exercent partout » poursuit Sylvain Valla. Une médiation envisagée Alain Pontvianne, dirigeant de Thermi-Tec, considère quant à lui, que « ce rassemblement a été fait par des personnes extérieures à l’entreprise. Si harcèlement il y avait chez nous sur les déléguées en question, notre personnel (25 salariés) les aurait rejoints pour manifester. Ce qui n’a pas été le cas ». La direction a néanmoins reçu une délégation de la CGT afin de convenir avec elle de la mise en place d’une médiation entre les parties concernées « afin de revenir à un climat plus serein au sein de l’entreprise ». Une réunion qui pourrait se dérouler en présence du dirigeant, de son avocat, de la CGT et des deux déléguées,  sous la tutelle d’un « médiateur professionnel qui pourrait être nommé par la CGT » selon les propos d’Alain Pontvianne. Seul problème en suspens, c’est que ce dernier refuse la présence de l’Inspection du Travail à cette médiation. Ce que réclame, a contrario, la CGT.