Conflans : les ex-Bonna réclament des comptes au repreneur de l’usine. Victoire aux Prud’hommes

Les ex-salariés de l’entreprise Bonna Sabla de Conflans-Sainte-Honorine, spécialisée dans la fabrication de pièces en béton armé, ont manifesté ce mercredi matin devant l’usine. Ils ont lancé ce mouvement pour « protester contre l’absence de réembauchage » de la part du repreneur du site.

Les ateliers ont fermé voici 18 mois, laissant sur le carreau 66 employés. Or, selon eux le repreneur, qui a relancé l’activité en juin dernier, n’a pas fait appel aux ouvriers licenciés lors du plan social.

« Le redémarrage est une bonne nouvelle pour l’emploi mais aucun ancien salarié n’a bénéficié de la priorité de réembauchage comme cela nous avait été promis », déplore Patrick Ferrez de la CGT. « On a considéré que je n’avais pas les compétences requises même après 25 ans d’expérience dans l’entreprise, insiste Jean-Paul, 45 ans, toujours à la recherche d’un travail. Je paye mon appartenance à la CGT. »

 

Plusieurs sociétés du BTP se sont associées pour relancer l’activité de l’usine. Elles ont décroché différents marchés du Grand Paris notamment la fabrication des éléments du tunnel de prolongement de la ligne 14 du métro entre Saint-Lazare et la mairie de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).

« Nous avons respecté la réembauche », a répondu la direction après avoir reçu une délégation de manifestants. En juin dernier, elle expliquait que 58 emplois avaient été créés. Six d’entre eux étaient occupés par des salariés qui avaient été licenciés dans le cadre du plan social de 2013.

 

Mise à jour le mardi 22 Septembre, réaction de la CGT Construction