Déclaration CGT AG BTP VACANCES 2018. Tous ensemble, pour les vacances dans le BTP.

Savez-vous qu’une famille sur trois ne partira pas en vacances en 2018… ! Pour les + 70 ans c’est près des 2/3 qui ne partiront pas en vacances à cause de la baisse de leurs ressources.

 

 

En 1960, quatre millions d’enfants partaient en colonies de vacances. Seulement la moitié au début des années 80 puis moins d’un million en 2016, pourquoi donc ? Cherchez l’erreur…

 

Nous devons défendre coûte que coûte le tourisme social afin de permettre, au plus grand nombre de partir.

 

Notre groupe de protection sociale innove en offrant dès la rentrée une semaine à un prix préférentiel pour la naissance du 1er enfant des salariés du BTP. Une petite avancée sociale qui convient de valoriser et d’élargir dans les années à venir vers toutes nouvelles naissances que ce soit pour le 2ème ou 3ème enfant.

 

Au vu de la richesse créée par les salariés et des résultats engrangés par les entreprises du BTP, la profession pourrait même, sans aucune difficulté, attribuer des journées de congés supplémentaires aux salariés, telle qu’une 6ème ou 7ème semaine de congé payé.

 

Afin d’éviter tout malaise cardiaque pour les plus avares, je suggérai d’y aller par palier en offrant, dans un premier temps dès cette année, des congés supplémentaires attribués en fonction de l’ancienneté acquise dans la profession.

 

Nous pouvons vous aider à mettre en place ce dispositif au sein même des caisses de congés payés en nous permettant de siéger à vos côtés afin de gérer en bon père de famille l’argent qui nous appartient.

 

2018 est le cinquantenaire de mai 68, mais cela peut être également l’air d’un renouveau dans la profession, alors Messieurs les administrateurs représentants des grandes fédérations du BTP ayez un peu d’ambition et de générosité pour ceux qui vous font vivre.

 

Pour finir, si chacun autour de cette table met tout en œuvre pour permettre à chacun des ressortissants du BTP de partir sereinement en vacances, nous y gagnerons tous ! les salariés, les organisations syndicales salariés et patronales qui auront l’impression d’avoir œuvré dans le bon sens et l’institution elle-même qui verra son activité croitre et sa situation rendue pérenne.

 

En attendant, vive le BTP et par-dessus tout, vive les vacances !