Les ex-Lafarge se battent pour leurs acquis

Une cinquantaine de salariés de Siniat (ex-Lafarge) a manifesté hier pour la défense de ses acquis sociaux.

Hier matin, une cinquantaine de salariés portant des drapeaux, manifestaient, toute sono hurlante, devant l’entrée du siège de Siniat dans la zone d’Agroparc. Réunis à l’appel de l’intersyndicale CGT et Force ouvrière, ils entendaient clamer leur désaccord avec leur employeur qui organisait au même moment une réunion dans le but de renégocier les termes des accords collectifs qui les lient à leurs salariés. Ce que redoutent les salariés, très attachés à ces conventions héritées de l’époque où ils étaient employés de l’entreprise Lafarge et sont, de leur propre aveu, particulièrement confortables.« Nous voulons conserver nos acquis ! », clame un syndicaliste au micro.

 

“Ils prétextent qu’il y aurait un manque de 10 M€ par rapport aux prévisions pour négocier un accord de performance qui touche à la plupart de nos acquis. Leurs propositions reviennent à augmenter le nombre de jours travaillés
sans contrepartie, à instaurer un jour de carence en cas de maladie, à demander plus de flexibilité en cas de réduction de l’activité, introduire une clause de mobilité et réviser notre prime d’assiduité”, énumère Christophe Queyrel, délégué Force ouvrière. La branche plâtre de Lafarge, rachetée par le groupe Etex (Siniat) il y a quelques années, possède plusieurs sites de production dans le département notamment à Avignon (Agroparc), Mazan, Cavaillon et Carpentras.Ils sont spécialisés dans la fabrication de plaques, carreaux, cloisons et autres matériaux de construction en plâtre.

 

La réunion d’hier n’a pas permis aux deux parties de trouver un terrain d’entente. La négociation se poursuivra le 21 novembre.

 

GDE Erreur: Erreur lors de la récupération du fichier - si nécessaire, arrêtez la vérification d'erreurs (404:Not Found)