VERISSIMO AU POTEAU : Une première dans le PUY de Dôme

Le 11 mars le Préfet publiait à la demande de l’inspection du travail un arrêté excluant l’entreprise Vériferme des marchés publics pour une durée de six mois avec obligation d’affichage à la porte de l’entreprise pendant cette durée.

 

Cette mesure est justifiée parce qu’à plusieurs reprises, l’inspection a relevé que Mr Vérissimo était dirigeant d’une entreprise sous traitante portugaise nommée Tempo Indeterminato. Les salariés de cette entreprise embauchés exclusivement pour travailler en France n’étaient pas déclarés comme salariés détachés  à l’inspection. L’inspection a bien relevé qu’il s’agissait de fausse sous-traitance leur véritable employeur étant Vériferme l’entreprise française de Verissimo.

 

Il est à noter que Vériferme est adhérent de la FFB qui l’a ardemment défendu quand il faisait de l’antisyndicalisme. Celle-ci peut pleurer à chaudes larmes dans la presse qui lui ouvre largement ses colonnes. Ce sont ces propres adhérents qui font venir les salariés détachés et personne d’autres.

 

Nous avions déjà relevé qu’en son temps Verissimo avait reçu la légion d’honneur par Brice Hortefeux alors ministre. C’était un  comble que le champion de la chasse aux sans papiers décore l’employeur qui faisait venir des salariés étrangers en toute irrégularité. Ce n’est qu’une contradiction apparente car ce qui unit vraiment ces gens là ce sont l’augmentation des profits des classes dirigeantes au dépens des salariés.

 

La CGT Construction se réjouit de cette décision. Elle espère qu’elle sera dissuasive pour d’autres employeurs qui ne veulent pas respecter le code du travail. Elle est le résultat de notre acharnement à lutter contre ce fléau du dumping social et d’une prise de conscience de l’administration des conséquences de ces pratiques pour l’emploi et les caisses de protection sociale.